Abdelb@sset Admin
Institut/Ville : Lauréat d'IFCS Ouarzazate Nombre de messages : 2011 Age : 38 Localisation : : Marrakech Emploi/loisirs : : IDE Polyvalent - Centre d'Onco-hématologie; CHU MOHAMED VI , MARRAKECH. Réputation : 77
| Sujet: Pancréatite aigue Sam 8 Mar 2008 - 12:56 | |
| Définition C’est la digestion du tissu pancréatique par les enzymes qui sont produits par le pancréas.
Etiologies On peut trouver la lithiase biliaire, l’alcoolisme chronique, le traumatisme abdominal, les troubles métaboliques tel que l’hypercalcémie et les infections virales ou bactériennes.
Diagnostic Signes cliniques : La pancréatite aigue se manifeste par : • des douleurs épigastriques qui irradient vers le dos et apparaissent le plus souvent après un repas riche en graisses • nausées, des vomissements et parfois un arrêt des matières et des gaz. • L’examen clinique peut mettre en évidence un état de choc qui est du à la nécrose pancréatique avec diffusion des enzymes à tout l’organisme par voie sanguine ou lymphatique, parfois l’examen clinique est normal ou on peut trouver une léger défense épigastrique.
Examens para cliniques : • la biologie : - amylasémie qui est très augmentée - amylasurie et hypocalcémie. • dialyse péritonéal : il permet l’étude du liquide récupéré au niveau du péritoine, ce liquide peut être clair, en cas de pancréatite aigue oedémateuse , ou bien il peut être louche ou purulent en cas de pancréatite aigue nécrotique. • L’imagerie : - échographie abdominale qui préciser la taille et le volume du pancréas il va rechercher un épanchement intra abdominal, la nécrose au niveau du pancréas et la présence d’une lithiase biliaire. - La TDM abdominal, qui permet le diagnostic et la surveillance des malades qui ont une pancréatite aigue, il permet également de différencier entre la pancréatite aigue oedémateuse et la pancréatite aigue nécrotique. En cas de pancréatite aigue oedémateuse, le pancréas est augmenté de volume sans présence de nécrose. En cas de pancréatite aigue nécrotique, le pancréas est augmenté de volume avec présence de la nécrose. - La radiographie du thorax : qui permet de rechercher la présence d’un épanchement au niveau de la plèvre et l’étude de cet épanchement permet de montrer l’existence d’un taux élevé d’amylase.
Complications Complications générales : • atteinte pleuro pulmonaire qui peut se manifester soit par une pneumopathie soit une pleurésie. • Atteinte rénale qui va se manifester soit par une insuffisance rénale fonctionnelle ou par une insuffisance rénale organique. • Atteinte cardiaque qui va se manifester par une péricardite. • Atteinte neuropsychique qui est du à la digestion du parenchyme cérébral par les enzymes sécrétés par le pancréas.
Complications locorégionales : • l’extension de la nécrose : qui va se faire vers les organes de voisinage en particulier les organes digestifs et qui est responsable de la perforation de ces organes. • L’infection : abcès pancréatique ou péri pancréatique et c’est la TDM abdominale qui permet de poser le diagnostic. • Hémorragies digestives : la pancréatite peut être responsable de gastrite hémorragique ou d’un ulcère de stress. • Les faux kystes du pancréas : la nécrose s’elle n’ai pas enlevée, elle va s’entourée d’un kyste qui va se manifester sous forme de tuméfaction épigastrique et seule l’échographie permet de faire ou de poser le diagnostic.
Diagnostics différentiels • la cholécystite • ulcère gastrique ou duodénal • la gastrite • l’infarctus du myocarde
Traitement Moyens : Traitement médical : il comprend : la mise au repos du tube digestif et du pancréas, on doit lutter contre l’état de choc et les troubles hydro électrolytiques, utiliser les antalgiques et les antispasmodiques, lutter contre l’infection par les antibiotiques, la dialyse péritonéale qui permet de laver la péritoine en cas d’existence de l’épanchement. Traitement chirurgical : On doit traiter la lithiase biliaire quant elle existe au niveau du pancréas, on peut réaliser un drainage soit une pancréatectomie partielle ou soit nécrosictomie. Les indications : Le traitement médical doit être mis toujours sous surveillance clinique, biologique et scanographique. Soit l’évolution est bonne on traite la lithiase vésiculaire s’elle existe pour éviter la récidive et dans ce cas le pronostic est bon. Soit l’évolution est mauvaise, on opère tout de suite le malade et le pronostic est mauvais. _________________ | |
|