taha Membre
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| Sujet: L’herpès génital Sam 17 Mai 2008 - 14:43 | |
| L’herpès génital est encore tabou, les personnes atteintes n’osent en parler. Résultat, cette maladie, hautement contagieuse, continue de se propager. Comment s’en protéger ? | | | | | Qu’est ce que c’est ? C’est une maladie sexuellement transmissible causée par un virus appelé Herpès Simplex Virus. Le virus de type 2 est responsable des herpès situés en dessous de la ceinture, principalement les organes génitaux, mais aussi les fesses ou les cuisses. Très contagieux, le virus se transmet lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration avec un personne porteuse du virus présentant ou non les symptômes. Attention : Un rapport sexuel mettant en contact la bouche avec le sexe peut être à l’origine d’une transmission du virus présent sur les lèvres aux parties sexuelles du partenaire. Et vice-versa. L’herpès génital est une affection chronique, qui réapparaît par poussées ou « récurrences » herpétiques.
Quelles sont les causes ? La présence du virus de l’herpès est la cause de la maladie. Il se loge à vie dans le corps humain et y sommeille pendant un temps, parfois très long. Sous l’effet de facteurs déclenchants, le virus se réveille et provoque une crise herpétique. Au moment des poussées, le risque de contagion est alors maximal. Mais il existe aussi en dehors de ces périodes, lorsque les symptômes ne sont pas visibles.
Quels sont les facteurs de risques ? Stress, alcool, règles, rapports sexuels, fièvre, fatigue, exposition au soleil, traumatisme local (extraction d’une dent…).
Quels sont les symptômes ? Picotements, démangeaisons, sensations de brûlures et d’engourdissement au niveau du sexe sont les signes annonciateurs de la poussée. Ils ont suivis lors de la crise herpétique (quelques heures à quelques jours plus tard) de rougeurs, de cloques regroupées en « bouquet ». Celles-ci, en se desséchant laissent des croûtes. Attention : ces signes peuvent être situés dans le vagin ou sur le col de l’utérus, rendant le diagnostic plus difficile. Par ailleurs, seule une personne sur cinq présente les signes cliniques de l’infection.
Qui consulter ? Un gynécologue, un urologue ou un dermatologue.
Comment faire le diagnostic ? Lors de la crise herpétique, une simple observation de la peau peut suffire. L’idéal étant de consulter au moment d’une poussée herpétique. Sachant qu’une personne sur cinq présente des signes cliniques de l’infection, un diagnostic virologique - qui permet de détecter la présence d’anticorps dirigés contre le virus - s’avère déterminant pour poser avec certitude le diagnostic. Il consiste à faire des prélèvements à l’aide d’un « coton-tige » et à les mettre en culture pour les analyser. On y associe un examen sanguin.
Quels sont les traitements ? On ne guérit pas de l’herpès, on le soigne. Les médicaments anti-herpétiques sont efficaces. Administrés au plus tôt (dès les premiers signes) par voie orale, ils diminuent les symptômes, réduisent la durée de la crise et peuvent parfois même stopper la poussée. Un traitement pris quotidiennement et sur le long cours permet de limiter les risques de transmission.
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Abdelb@sset Admin
Institut/Ville : Lauréat d'IFCS Ouarzazate Nombre de messages : 2011 Age : 38 Localisation : : Marrakech Emploi/loisirs : : IDE Polyvalent - Centre d'Onco-hématologie; CHU MOHAMED VI , MARRAKECH. Réputation : 77
| Sujet: Re: L’herpès génital Jeu 19 Juin 2008 - 15:54 | |
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