I) - Définition :Les traumatismes du rachis sont susceptibles d’entraîner d’importantes séquelles ; la présence fréquente de lésions nerveuses grève très lourdement le pronostic de ces traumatismes.
II) - Etiologie ::arrow: Les traumatismes du rachis sont de plus en plus fréquentes et occupe une place importante parmis les accidents du travail.
:arrow: Les causes sont souvent :
Des chutes d’un lieu élevé.
Ecrasement.
:arrow: Le mécanisme se fait soit par choc direct et surtout indirect( flexion forcée avec ou sans écrasement) .
III- Anatomopathologie :1)- lésions osseuses : a- fracture totale ( fracture du troisième degré) : fracture et luxation intéressant le corps et l’arc vertébral.
b- les fractures isolées du corps vertébral (deuxième degré) .
c- les fractures latentes du corps vertébral (premier degré) ; fissure.
Le plus souvent une seul vertèbre est atteinte qui généralement se situe entre D12 à L2
2)- lésions nerveuse ::arrow: Lésions médullaire : compression, œdème, section.
:arrow: Lésions radiculaire.
IV)- Clinique : A- l’examen du rachis ::arrow: L’examen clinique sera pratiqué avec le maximum de précaution, patient placé sur un plan dur, on glissera par la suite prudemment la main à plat sous le dos du blessé, descendant le long des apophyses épineuses.
:arrow: L’examen peut provoqué une douleur intense et fixe au niveau d’une apophyse épineux.
:arrow: Recherche de déformation :
Scoliose.
Propulsion d’une apophyse épineuse (en marche d’escalier).
B- le bilan neurologique ::arrow: Le bilan neurologique complet à la recherche de signe de déficit.
C- recherche de lésions associées : :arrow: Au niveau du crâne, abdomen, thorax……
V)- Bilan radiologique : A- Radio ::arrow: Radio du rachis au lit du malade et sans le déplier .
:arrow: Incidence face et ¾ oblique.
:arrow: Résultat :
Fracture.
Fracture plus luxation.
Enfoncement.
B- TDM :renseigne sur les lésions vertébromédullaire.
VI)- diagnostique topographiques :A- fracture du rachis cervical :Se sont les fractures les plus graves, il y a souvent une luxation fracture qui se manifeste par :
:arrow: Quadriplégie.
:arrow: Parfois une atteinte du phrénique.
B- colon dorsal :Se manifeste souvent par une paraplégie avec ou sans atteinte respiratoire.
C- colon dorsolombaire : Paraplégie
:arrow: Paralysie complète des deux membres inférieurs.
:arrow: Anesthésie totale dont la limite supérieur correspond au niveau de la fracture.
:arrow: Abolition des réflexes ostéo tendineux.
:arrow: Troubles sphinctériennes (vessie et rectum).
:arrow: Des troubles sympathique : escarres.
D- colon lombaire : L5 : syndrome type sciatalgique.
L3 : syndrome de la queue de chevale (anesthésie en selle)
L2 : paraplégie avec de troubles sphinctériens et génitaux.
VII)- Evolution :1)- complication précoce :mettant en jeu le pronostic vital il peut s’agir soit :
:arrow: De manifestation pulmonaire type : OAP, asthme.
:arrow: De manifestation digestive : occlusion intestinal aigue, signe de péritonite et hémorragie digestive.
2)- les complications secondaires :souvent causés par les accidents du décubitus.
:arrow: Les escarres : talonnières ; trochanterienne ;……….
Mettant à nu l’os avec, retentissement sur l’état général et l’infection.
Le meilleur traitement est la prophylaxie.
:arrow: Complications urinaires :
L’infection et la rétention aigue d’urine.
:arrow: Complication broncho-pulmonaires : surtout l’infection.
VIII)- Traitement :A- traitement direct ::arrow: Réduction orthopédique plus plâtre.
:arrow: Réduction sanglante plu stabilisation de la fracture.
:arrow: Abstention.
B- traitement indirect : :arrow: traitement général : traitement du choc plus lutte contre la dénutrition.
:arrow: prévention des escarres : qui sont due à la pression prolongée en certaines points de la peau chez un patient anesthésie sans mouvement
Le seul traitement préventif est de retourner le blessé chaque deux heurs, ou avec l’utilisation de matelas à pression variable.
:arrow: réduction de la vessie.
:arrow: réduction motrice.